French Corner
Deuil (Grief)
Vous voyez tout est bien
La mort n’est rien, je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes vous,
Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait,
N’employez pas un ton solennel ou triste,
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble,
Priez, souriez, pensez à moi,
Que mon nom soit prononcé comme il l’a toujours été,
Sans emphase d’aucune sorte, sans trace d’ombre,
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié,
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé,
simplement parce que je suis hors de votre vue.
Je vous attends. Je ne suis pas loin,
Juste de l’autre côté du chemin.
Vous voyez – tout est bien.
Charles Peguy
Et un sourire
La nuit n’est jamais complète.
Il y a toujours, puisque je le dis,
Puisque je l’affirme,
Au bout du chagrin
Une fenêtre ouverte,
Une fenêtre éclairée,
Il y a toujours un rêve qui veille,
Désir à combler, faim à satisfaire,
Un cœur généreux,
Une main tendue, une main ouverte,
Des yeux attentifs,
Une vie, la vie à se partager
Paul Eluard
Prière Indienne
« A ceux que j’aime… et ceux qui m’aiment »
Quand je ne serai plus là, relâchez-moi,
laissez-moi partir,
J’ai tellement de choses à faire et à voir
Ne pleurez pas en pensant à moi,
Soyez reconnaissants pour les belles années,
Je vous ai donné mon amitié,
vous pouvez seulement deviner
Le bonheur que vous m’avez apporté.
Je vous remercie de l’amour que chacun m’avez démontré,
Maintenant, il est temps de voyager seul.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelque temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,
Je ne suis pas loin, et la vie continue…
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,
Et si vous écoutez votre cœur, vous éprouverez clairement
La douceur de l’amour que j’apporterai.
Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec Dieu.
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,
je ne suis pas là, je ne dors pas,
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement
des cristaux de neige,
Je suis la lumière que traverse
les champs de blé,
Je suis la douce pluie d’automne,
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l’étoile qui brille dans la nuit,
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là,
Je ne suis pas mort.
Tant de belles choses
même s’il me faut lâcher ta main
sans pouvoir te dire "à demain"
rien ne défera jamais nos liens…
même s’il me faut aller plus loin
couper des ponts, changer de train
l’amour est plus fort que le chagrin…
l’amour qui fait battre nos coeurs
va sublimer cette douleur
transformer le plomb en or
tu as tant de belles choses à vivre encore…
tu verras au bout du tunnel
se dessiner un arc-en-ciel
et refleurir les lilas
tu as tant de belles choses devant toi…
même si je veille d’une autre rive
quoi que tu fasses, quoi qu’il t’arrive
je serai avec toi comme autrefois…
même si tu pars à la dérive
l’état de grâce, les forces vives
reviendront plus vite que tu ne crois…
dans l’espace qui lie ciel et terre
se cache le plus grand des mystères
comme la brume voilant l’aurore
il y a tant de belles choses que tu ignores
la foi qui abat les montagnes
la source blanche dans ton âme
penses-y quand tu t’endors
l’amour est plus fort que la mort…
dans le temps qui lie ciel et terre
se cache le plus beau des mystères
penses-y quand tu t’endors
l’amour est plus fort que la mort…
Françoise Hardy – « Tant de belles choses »
La mort c’est cela!
Je suis debout au bord de la plage,
Un voilier passe dans la brise du matin,
Et part vers l’océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un à mon côté me dit :
Il est parti!
Parti vers où?
Parti de mon regard, c’est tout!
Son mât est toujours aussi haut.
Sa coque a toujours la force
De porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue
Est en moi, pas en lui.
Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit :
Il est parti!
Il y en a d’autres qui,
Le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux,
S’exclament avec joie :
Le voilà!
C’est ça, la mort!
William Blake
J’ai écrit ton nom dans le sable
J’ai écrit ton nom dans le sable
mais la vague l’a effacé,
j’ai gravé ton nom sur un arbre,
mais l’écorce est tombée,
j’ai incrusté ton nom dans le marbre
mais la pierre a cassé,
j’ai enfoui ton nom dans mon coeur
et le temps l’a gardé.
Auteur inconnu
Nous nous joignons, par le cœur de nos enfants, à cette belle chaîne de lumière. Tout est dit dans ce beau texte qui suit (auteur inconnu), et que nous partageons avec vous.
« Quand s’éteignent les lumières des hommes, quand se taisent les rumeurs du monde, c’est alors que s’allument les étoiles et que le silence devient perceptible. Mais dans la nuit, il y a des étoiles que nous n’avons jamais vues. C’est seulement quand l’obscurité s’épaissit qu’elles se mettent à scintiller.
Il y a tant de lumière en chaque étoile et tant d’étoiles en chaque nuit, qu’il est toujours possible de trouver son chemin, même dans la nuit la plus noire, et d’être un guide pour ceux qui se sont perdus en route ».
Par ce froid qui nous prend le cœur, c’est une écharpe de tendresse qui nous enveloppe.
De tout cœur avec chacun, chacune !
Dominique et Yves
Message de parents endeuillés, laissé sur le site internet de TCF (US) le 12.12.04, le deuxième dimanche de décembre, lors de la chaîne de lumière virtuelle pour nos chers disparus.
« Plus profondément le chagrin creusera votre être,
Plus vous pourrez contenir de joie ».
Khalil Gibran
Lui
Tu peux verser une larme parce qu’il est parti,
Ou tu peux sourire parce qu’il a vécu.
Tu peux fermer les yeux et prier pour qu’il revienne
Ou tu peux ouvrir les yeux et t’apercevoir tout ce qu’il a laissé
Ton cœur peut être vide parce que tu ne peux plus le voir
Ou tu peux être comblé de l’amour que vous avez partagé
Tu peux tourner le dos à demain et vivre hier
Ou tu peux être heureux pour demain grâce à hier
Tu peux te souvenir de lui et uniquement qu’il est parti
Ou tu peux chérir sa mémoire et la faire revivre
Tu peux pleurer et te refermer, te vider et tourner le dos
Ou tu peux faire ce qu’il aurait souhaité : sourire, ouvrir les yeux, aimer et avancer.
Ecrit 1981,
David Harkins, 1959 – , Silloth, Cumbria, GB.
Elle
Tu peux verser une larme parce qu’elle est partie,
Ou tu peux sourire parce qu’elle a vécu.
Tu peux fermer les yeux et prier pour qu’elle revienne
Ou tu peux ouvrir les yeux et t’apercevoir tout ce qu’elle a laissé
Ton cœur peut être vide parce que tu ne peux plus la voir
Ou tu peux être comblé de l’amour que vous avez partagé
Tu peux tourner le dos à demain et vivre hier
Ou tu peux être heureux pour demain grâce à hier
Tu peux te souvenir d’elle et uniquement qu’elle est partie
Ou tu peux chérir sa mémoire et la faire revivre
Tu peux pleurer et te refermer, te vider et tourner le dos
Ou tu peux faire ce qu’elle aurait souhaité : sourire, ouvrir les yeux, aimer et avancer.
Ecrit 1981,
David Harkins, 1959 – , Silloth, Cumbria, GB.
Espérance (Hope)
Recommence…
Si tu es las et que la route te paraît longue,
Si tu t’aperçois que tu t’es trompé de chemin,
Ne te laisse pas couler au fil des jours et du temps,
Recommence !
Si la vie te semble trop absurde,
Si tu es déçu par trop de choses et trop de gens,
Ne cherche pas à comprendre pourquoi,
Recommence !
Si tu as essayé d’aimer et d’être utile,
Si tu as connu la pauvreté et les limites,
Ne laisse pas là une tâche à moitié faite,
Recommence !
Si les autres te regardent avec reproche,
S’ils sont déçu par toi, irrités,
Ne te révolte pas, ne leur demande rien,
Recommence !
Car l’arbre rebourgeonne en oubliant l’hiver,
Car le rameau fleurit sans demander pourquoi,
Car l’oiseau fait son nid sans songer à l’automne,
Car la vie est espoir et RECOMMENCEMENT.
« Pour rencontrer l’Espérance, il faut être allé au-delà du désespoir.
Quand on va au bout de la nuit, on rencontre une autre aurore ».
Georges Bernanos
La petite espérance
C’est la petite lumière qui brille au fond du cœur
Et nul au monde ne saurait l’éteindre.
Si ton cœur est brisé, malheureux, éperdu,
Si ta vie est triste, monotone, sans saveur,
Si l’angoisse parfois et souvent te saisit,
La petite espérance est là, au fond de ton cœur
Qui va te permettre de remonter la pente.
Elle est le doux printemps qui surgit après l’hiver,
Elle est ta bonne étoile qui scintille dans le ciel,
Elle est le souffle du vent qui chasse les nuages…
Si tu te crois sans force, sans idée, sans espoir,
Tout au fond d’une impasse, dans le noir d’un tunnel,
Si tu n’as plus le gout à rien, ni même celui de vivre…
La petite espérance est encore là, au fond de ton cœur
Qui te donne du courage quand tout semble fini.
Elle est la goutte d’eau pure qui jaillit de la source
Le bourgeon qui permet à l’arbre de reverdir
La clarté du jour, là-bas, au bout de la nuit.
Merci d’être toujours là, ma petite espérance, tout au fond de mon cœur
Ma merveilleuse lampe magique où je puise tous mes rêves,
Toi qui ne connais pas le mot fin.
Je vous souhaite…
Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir,
et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns.
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer,
et d’oublier ce qu’il faut oublier.
Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil
et des rires d’enfants.
Je vous souhaite de résister à l’enlisement,
à l’indifférence,
aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite surtout d’être vous.
Jacques Brel
Vie (Life)
La Vie
La vie est une chance, saisis-la.
La vie est beauté, admire-la.
La vie est béatitude, savoure-la.
La vie est un rêve, fais-en une réalité.
La vie est un défi, fais-lui face.
La vie est un devoir, accomplis-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, prends-en soin.
La vie est une richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est un mystère, perce-le.
La vie est promesse, remplis-la.
La vie est tristesse, surmonte-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, prends-la à bras-le-corps.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends-la.
Mère Teresa.
« Hier n’est plus.
Demain n’est pas encore.
Nous n’avons que ce jour.
Mettons-nous à l’œuvre ».
Mère Teresa
Désirs
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte,
et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes.
Dites doucement et clairement votre vérité ;
et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ;
ils ont eux aussi leur histoire.
Evitez les individus bruyants et agressifs ;
ils sont une vexation pour l’esprit.
Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux.
Il y a toujours plus grands et plus petits que vous.
Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements.
Soyez toujours intéressé à votre carrière, si modeste soit-elle ;
c’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps.
Soyez prudent dans vos affaires ; car le monde est plein de fourberies.
Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ;
plusieurs individus recherchent les grands idéaux ;
et partout la vie est remplie d’héroïsme.
Soyez vous-même. Surtout n’affectez pas l’amitié.
Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.
Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse.
Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain.
Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères.
De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même.
Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ;
vous avez le droit d’être ici.
Et qu’il vous soit clair ou non,
l’univers se déroule sans doute comme il le devrait.
Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui,
et quels que soient vos travaux et vos rêves,
gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.
Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés,
le monde est pourtant beau.
Prenez attention.
Tâchez d’être heureux.
Auteur inconnu.
Un temps pour tout
Il y a un moment pour tout
et un temps pour chaque chose sous les cieux.
Il y a un temps pour naître et un temps pour mourir,
Un temps pour planter
et un temps pour arracher ce qui a été planté,
Un temps pour tuer et un temps pour soigner,
Un temps pour démolir et un temps pour bâtir,
Un temps pour pleurer et un temps pour rire,
Un temps pour gémir et un temps pour danser,
Un temps pour jeter des pierres et un temps pour les ramasser,
Un temps pour s’embrasser et un temps pour se quitter,
Un temps pour chercher et un temps pour perdre,
Un temps pour garder et un temps pour jeter,
Un temps pour déchirer et un temps pour coudre,
Un temps pour se taire et un temps pour parler,
Un temps pour aimer et un temps pour haïr,
Un temps pour la guerre et un temps pour la paix.
L’Ecclésiaste 3 (1:8)
Tu es une merveille
Tu es une merveille. Chaque seconde que nous vivons est une parcelle nouvelle est unique de l’univers, un moment qui ne sera jamais plus… Et qu’enseignons-nous à nos enfants? Nous leur apprenons que 2 et 2 font 4, et que Paris est la capitale de la France. Mais quand leur apprendrons-nous qui ils sont?
Nous devrions leur dire : « tu sais ce que tu es? Tu es une merveille. Tu es unique. Tout au long des siècles qui nous ont précédés, il n’y a jamais eu un enfant comme toi. Tes jambes, tes bras, tes petits doigts, la façon d’on tu bouges. Tu seras peut-être un nouveau Shakespeare, un nouveau Michel-Ange, un nouveau Beethoven. Tu peux tout faire. Oui, tu es une merveille. Et, quand tu grandiras, pourras-tu faire du mal à un autre qui est, tout comme toi, une merveille? tu dois œuvrer – nous devons tous œuvrer – pour que ce monde soit digne de ses enfants ».
Pablo Casals
Je suis ce que je suis
Je suis ce que je suis.
En ayant foi en la beauté qui m’habite, je développe la confiance.
Dans la douceur, je trouve la force.
Dans le silence, je marche avec les dieux.
Dans la paix, je me comprends moi-même et je comprends le monde.
Je m’éloigne du conflit.
Je trouve la liberté dans le lâcher prise.
C’est en respectant toute chose que je me respecte moi-même.
C’est dans la dévotion que j’honore mon courage.
Dans l’éternité, j’ai de la compassion pour la nature de toutes choses.
Dans l’amour, j’accepte inconditionnellement l’évolution des autres.
Dans la liberté, j’ai le pouvoir.
Dans mon individualité, j’exprime la force divine qui m’habite.
Dans le service d’autrui, je donne ce que je suis devenu.
Je suis ce que je suis.
Eternel, immortel, universel et infini.
Stuart Wilde
Valeur
J’attache de la valeur à toute forme de vie, à la neige, la fraise, la mouche.
J’attache de la valeur au règne animal et à la république des étoiles.
J’attache de la valeur au vin tant que dure le repas, au sourire involontaire, à la fatigue de celui qui ne s’est pas épargné, à deux vieux qui s’aiment.
J’attache de la valeur à ce qui demain ne vaudra plus rien et à ce qui aujourd’hui vaut encore peu de chose.
J’attache de la valeur à toutes les blessures.
J’attache de la valeur è économiser l’eau, à réparer une paire de souliers, à se taire à temps, à accourir à un cri, à demander la permission avant de s’asseoir, à éprouver de la gratitude sans se souvenir de quoi.
J’attache de la valeur à savoir où se trouve le nord dans une pièce, quel est le nom du vent en train de sécher la lessive..
J’attache de la valeur au voyage du vagabond, à la clôture de la moniale, à la patience du condamné quelle que soit sa faute.
J’attache de la valeur à l’usage du verbe aimer et à l’hypothèse qu’il existe un créateur.
Bien de ces valeurs, je ne les ai pas connues.
Valeur in « Œuvre sur l’eau » de Erri de Luca ;
Trad. de l’italien par Danièle Valin. – Seghers 2004
Lâcher prise
C’est : ne plus s’agripper au passé
Mais s’ouvrir à l’instant présent ;
Ce n’est ni craindre, ni espérer en l’avenir
Mais construire celui-ci au présent.
Lâcher prise c’est dénouer le fil de la peur,
C’est dénouer le fil de toutes les peurs.
C’est accepter de faire confiance,
faire confiance à la Vie
et se faire confiance.
Lâcher prise c’est apprendre à agir
et non à réagir.
C’est apprendre à aimer
sans rien attendre
et s’ouvrir à ce qu’il y a de meilleur en l’autre.
C’est savoir accepter que l’autre soit différent
et l’aimer tel qu’il est.
C’est apprendre à pardonner
et à se pardonner.
C’est aller au-delà des apparences
et s’ouvrir à ce qu’il y a de meilleur en soi-même.
Lâcher prise c’est naître et renaître à chaque inspiration,
c’est apprivoiser le détachement à chaque expiration.
C’est porter un regard sans cesse renouvelé
sur tout ce qui nous entoure.
Lâcher prise c’est savoir écouter sans se croire obligé
de conseiller ou de diriger
C’est respecter l’autre et se respecter.
Lâcher prise c’est savoir se taire
pour que vive le silence.
C’est apprivoiser le silence
pour que naisse la paix.
« L’espace d’une vie est le même,
qu’on le passe en chantant ou en pleurant. »
proverbe japonais
Deux loups…
Un vieil homme Cherokee apprend la vie à son petit fils.
« Un combat a lieu à l’intérieur de moi, dit-il au garçon.
Un combat terrible entre deux loups.
L’un est mauvais : il est colère, envie, chagrin, regret, avidité,
arrogance, apitoiement sur soi-même, culpabilité, ressentiment,
infériorité, mensonges, vanité, supériorité et ego.
L’autre est bon : il est joie, paix, amour, espoir, sérénité,
humilité, bonté, bienveillance, empathie, générosité, vérité,
compassion et foi.
Le même combat a lieu en toi-même et à l’intérieur de tout le monde ».
Le petit-fils réfléchit pendant une minute puis demanda à son grand père :
« Quel sera le loup qui vaincra ? »
Le vieux Cherokee répondit simplement : « Celui que tu nourris ».
Comment sont les gens… ?
Il était une fois un homme assis près d’une oasis, à l’entrée d’une ville du Moyen-Orient.
Un jeune homme s’approcha et lui demanda :
« Je ne suis jamais venu ici. Comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? »
Le vieil homme lui répondit par une question :
« Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ? »
« Egoïstes et méchants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais bien content de partir ».
« Tu trouveras les mêmes ici » lui répondit le vieil homme.
Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approcha et lui posa la même question :
« Je viens d’arriver dans la région. Comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? »
Le vieil homme répondit de même :
« Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ? » »
« Ils étaient bons, bienveillants, accueillants, honnêtes. J’y avais de nombreux amis et j’ai beaucoup de mal à les quitter ».
« Tu trouveras les mêmes ici » répondit le vieil homme.
Un marchand qui faisait boire ses chameaux, avait entendu les deux conversations. Dès que le second jeune homme s’éloigna, il s’adressa au vieillard sur un ton de reproche :
« Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par deux personnes ? »
« Mon fils, dit le vieil homme, chacun porte son univers dans son cœur. D’où qu’il vienne, celui qui n’a rien trouvé de bon par le passé ne trouve rien ici non plus. Par contre, celui qui avait des amis dans l’autre ville trouvera ici aussi des amis loyaux et fidèles. Car, vois-tu, les
gens sont vis-à-vis de nous ce que nous trouvons en eux ».
L’écho de la vie
Un homme et son fils marchaient dans la forêt. Soudain, le petit garçon eut peur et cria : « Ahhhhh ! »
Surpris, il entendit une voix qui venait de la montagne. « Ahhhhh ! » disait la voix.
Piqué de curiosité, il cria : « Qui êtes-vous ? », mais la seule réponse qu’il obtint fut : « Qui êtes-vous ? »
Cela l’énerva, alors il cria : « Vous êtes un lâche ! », et la voix répondit : « Vous êtes un lâche ! »
Il se tourna vers son père, et lui demanda : « Papa, qu’est-ce qui se passe ? »
L’homme répondit : « Fiston, écoute bien ! ». Puis il cria : « Je t’admire ! »
La voix répondit : « Je t’admire ! »
Le père lança « Tu es formidable ! », et la voix répondit : « Tu es formidable ! »
Le petit garçon était surpris, mais il ne comprenait toujours pas ce qui se passait.
Alors, le père lui expliqua que les gens appelaient cela l’ECHO, mais qu’en réalité, c’était la VIE.
« La vie te rend toujours ce que tu lui as donné. La vie est le miroir de tes actions.
Si tu veux plus d’amour, donne plus d’amour !
Si tu veux plus de bonté, donne plus de bonté !
Si tu veux la compréhension et le respect, donne la compréhension et le respect !
Si tu veux que les gens soient patients et respectueux envers toi, sois patient et respectueux envers eux !
Cette loi de la nature s’applique à toutes les facettes de nos vies ».
La vie redonne toujours ce qu’on lui a donné. La vie n’est pas une coïncidence, mais le miroir de nos propres actes.
Les trois tamis de Socrate
Un jour quelqu’un vient voir Socrate et lui dit:
« Ecoute Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s’est conduit ».
« Arrête ! » interrompit l’home sage. « As-tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois tamis ? »
« Trois tamis ? » dit l’autre, rempli d’étonnement.
« Oui mon bon ami: trois tamis. Examinons si ce que tu as à me dire peut passer par les trois tamis. Le premier est celui de la vérité. As-tu contrôlé si tout ce que tu veux me raconter est vrai ? »
« Non je l’ai entendu raconter et… »
« Bien, bien. Mais assurément, tu l’as fait passer à travers le deuxième tamis. C’est celui de la bonté. Est-ce que ce que tu veux me raconter, si ce n’est pas tout à fait vrai, est au moins quelque chose de bon ? »
Hésitant, l’autre répondit:
« Non, ce n’est pas quelque chose de bon, au contraire… »
« Hum dit le sage, essayons de nous servir du troisième tamis, et voyons s’il est utile de me raconter ce que tu as envie de me dire… »
« Utile ? Pas précisément… »
« Eh bien ! » dit Socrate en souriant, « si ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l’oublier… »
Apologue grec
Prière (Prayer)
Puissent les chemins s’élever vers toi
Puisse le vent être derrière toi
Puissent les rayons du soleil réchauffer ton visage
Puisse la pluie tomber doucement dans les champs
Et jusqu’a ce que nous nous rencontrions,
Puisse Dieu te tenir dans la paume de Sa main.
Bénédiction irlandaise
Bonheur (Happiness)
Le bonheur est une trajectoire et non pas une destination
On se persuade souvent soi-même
que la vie sera meilleure après s’être marié,
après avoir eu un enfant et, ensuite,
après en avoir eu un autre.
Plus tard, on se sent frustré,
parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands,
et on pense que l’on sera mieux quand ils le seront.
On est alors convaincu que l’on sera plus heureux
quand ils auront passé cette étape.
On se dit que notre vie sera complète
quand les choses iront mieux pour notre conjoint,
quand on possédera une plus belle voiture
ou une plus grande maison,
quand on pourra aller en vacances,
quand on sera à la retraite.
La vérité est qu’il n’y a pas de meilleur moment pour être heureux,
que le moment présent.
Si ce n’est pas maintenant, quand serait-ce ?
La vie sera toujours pleine de défis à atteindre
et de projets à réaliser.
Il est préférable de l’admettre
et de décider d’être heureux maintenant qu’il est encore temps.
Pendant longtemps, j’ai pensé que ma vie allait enfin commencer.
La vraie vie !
Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin,
un problème à résoudre,
un thème non terminé,
un temps à passer,
une dette à payer.
Ensuite, la vie allait pouvoir commencer !
Jusqu’à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie.
Cette perspective m’a aidé à comprendre
qu’il n’y a pas un chemin qui mène au bonheur.
Le bonheur est le chemin.
Ainsi, passe chaque moment que nous avons
et, plus encore, quand on partage ce moment avec quelqu’un de spécial,
suffisamment spécial pour partager notre temps,
et que l’on se rappelle que le temps n’attend pas.
Alors, il faut arrêter d’attendre
de terminer ses études,
d’augmenter son salaire,
de se marier,
d’avoir des enfants,
que ses enfants partent de la maison ou, simplement,
le vendredi soir,
le dimanche matin,
le printemps,
l’été,
l’automne ou
l’hiver,
pour décider qu’il n’y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux.
LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE
ET NON PAS UNE DESTINATION !
Etre heureux
Il n’en faut pas beaucoup pour être heureux.
Il suffit juste d’apprécier chaque petit moment
et de le sacrer comme l’un des meilleurs moments de sa vie :
– Tomber amoureux;
– Rire jusqu’à en avoir mal au ventre, ou des crampes aux mâchoires;
– Trouver quantité de nouveaux mails dans sa boîte au retour de ses vacances;
– Conduire vers des paysages magnifiques en terre inconnue;
– Se coucher à l’abri et écouter la pluie tomber;
– Marcher en forêt sur un tapis de feuilles mortes;
– Sortir de la douche et s’essuyer avec une serviette chaude;
– Réussir son dernier examen;
– Avoir une conversation intéressante;
– Retrouver de l’argent dans un pantalon que l’on n’a pas porté depuis des lustres;
– Rire de soi;
– Rire sans raison particulière;
– Entendre involontairement quelqu’un dire du bien de soi;
– Se réveiller en pleine nuit et se rendre compte que l’on peut encore dormir des heures;
– Écouter une chanson qui nous rappelle un moment chéri;
– Se faire de nouveaux amis;
– Voir contents les gens que l’on aime;
– Rendre visite à un vieil ami et réaliser que les choses n’ont pas changé entre vous;
– Admirer un coucher de soleil;
– Se faire tranquillement masser le dos et s’endormir paisiblement;
– Sentir un vent doux et frais nous caresser la joue;
– Entendre dire que l’on nous aime;
– Vivre paisiblement tous les petits moments qui nous réchauffent le coeur et l’âme.
Envoyez ce texte aux personnes que vous aimez et souhaitez-leur du bonheur.
Les vrais amis viennent dans les bons moments quand on les appelle,
et ils viennent d’eux-mêmes dans les mauvais moments.
Petit poème porte-bonheur
Pour apprendre la valeur d’une année, demande à l’étudiant qui a raté un examen.
Pour apprendre la valeur d’un mois, demande à la mère qui a accouché trop tôt.
Pour apprendre la valeur d’une semaine, demande à l’éditeur d’un journal hebdomadaire.
Pour apprendre la valeur d’une heure, demande aux fiancés qui attendent de se revoir.
Pour apprendre la valeur d’une minute, demande à celui qui a raté son train ou son bus.
Pour apprendre la valeur d’une seconde, demande à celui qui a perdu quelqu’un dans un
accident.
Pour apprendre la valeur d’une milliseconde, demande à celui qui a gagné une médaille
d’argent aux Jeux Olympiques.
Le temps n’attend personne.
Rassemble chaque instant qu’il te reste et il sera de grande valeur.
Partage ces instants avec une personne de choix et ils deviendront encore plus précieux
LA PONCTUATION
Tout est question de ponctuation…
Sans ponctuation adéquate, un texte est illisible.
La ponctuation est aussi nécessaire à la construction d’une phrase que les mots.
C’est dire son importance.
« On reconnaît tout de suite un homme de jugement à l’usage qu’il fait du point et virgule. »
(Montherlant, Carnets)
« Il suffit du déplacement d’une virgule pour dénaturer le sens de [la] pensée. »
(Michelet)
Pour preuve, l’histoire suivante:
Un homme riche était au plus mal. Il prit un papier et un stylo pour écrire ses dernières volontés.
« Je laisse mes biens à ma sœur non à mon neveu jamais sera payé le compte du tailleur rien aux pauvres »
Mais le mourant passa l’arme à gauche avant de pouvoir achever la ponctuation de son billet.
À qui laissait-il sa fortune ?
Son neveu décide de la ponctuation suivante :
"Je laisse mes biens à ma sœur ? Non!
A mon neveu. Jamais sera payé le compte du tailleur.
Rien aux pauvres."
Mais la sœur n’est pas d’accord.
Elle ponctuerait le mot de la sorte :
"Je laisse mes biens à ma sœur .
Non à mon neveu.
Jamais sera payé le compte du tailleur.
Rien aux pauvres."
Le tailleur demande la copie de l’original et ponctue à sa manière :
"Je laisse mes biens à ma sœur ? Non!
à Mon neveu ? Jamais !
Sera payé le compte du tailleur.
Rien aux pauvres."
Là-dessus, les gueux de la ville entrent dans la maison et s’emparent du billet. Ils proposent leur version :
Je laisse mes biens à ma sœur ? Non!
à Mon neveu ? Jamais !
Sera payé le compte du tailleur ? Rien!
Aux pauvres."
Ainsi va la vie :
elle nous propose une version de l’existence sans point ni virgule, c’est à nous de la ponctuer…
et c’est cette ponctuation qui fera toute la différence.
C’est à nous de choisir si nous voulons l’égayer ou l’attrister!
"Entre le point d’exclamation de la vie et le point d’interrogation de la mort : tout n’est que ponctuation."
Tristan Maya
Partage ta lumière avec les autres, si tu veux la garder brillante.
Bonne journée
H. Zaid
Saint Francis of Assisi
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix.
Là où il y a de la haine, que je mette l’amour.
Là où il y a l’offense, que je mette le pardon.
Là où il y a la discorde, que je mette l’union.
Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité.
Là où il y a le doute, que je mette la foi.
Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où il y a les ténèbres, que je mette votre lumière.
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.
Ô Maître, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer,
car c’est en donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on trouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.
La Clochette 1912
attributed to Saint Francis of Assisi
Tout homme qui direge, qui fait quelque chose,
a contre lui ceux qui voudraient faire la meme chose, ceux qui font precisement le contraire,
et surtout la grande armee des gens beacoup plus severes, qui ne font rien.
J.Claretie
On peut venir ici par hasard,
mais on n’y revient pas par hasard.
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